ZÉRO ÉMISSION NATURELLEMENT
Quoi faire pour y parvenir d’ici 2050? Voici un indice : votre système de réfrigération n’est que le début.
Les fluides frigorigènes naturels (non synthétiques), comme le NH3 et le CO2, se trouvent dans la nature. Les fluides frigorigènes synthétiques sont fabriqués par l’humain. Au nombre des fluides frigorigènes synthétiques, figurent les chlorofluorocarbures (CFC), les hydrofluorocarbures (HFC) et les hydrochlorofluorocarbures (HCFC). Ces fluides appartiennent à la famille des gaz à effet de serre fluorés (fluorocarbures) dont un grand nombre a été éliminé (arrêt ou baisse de la production), conformément aux règlements gouvernementaux, par souci de l’environnement.
La science du climat est claire : les fluides frigorigènes naturels, comme le NH3 et le CO2, sont le choix actuel et futur le plus respectueux de l’environnement. Nous en sommes convaincus. En fait, au début de 2021, nous avions annoncé que nous ne fabriquions plus de systèmes pour patinoires utilisant des fluides frigorigènes à base de HFC, comme les mélanges d’hydrofluorooléfines (HFO).
L’attention universelle portée à la durabilité, aux changements climatiques et à la préservation de l’environnement a suscité un regain d’intérêt à l’échelle mondiale pour les fluides frigorigènes naturels, ces derniers pouvant améliorer les performances environnementales des systèmes de réfrigération. CIMCO est fière d’être un artisan de ce changement, et c’est pourquoi au début de 2021, nous avons cessé de fabriquer des systèmes pour patinoires utilisant des fluides frigorigènes synthétiques, comme les mélanges d’hydrofluorooléfines (HFO).
Comme le nom l’indique, les fluides frigorigènes naturels se trouvent dans la nature, notamment l’ammoniac, le dioxyde de carbone, les hydrocarbures, l’eau et l’air. Ils constituent le choix le plus respectueux de l’environnement et conviennent à de multiples applications dans les systèmes de réfrigération et de climatisation. Ces fluides sont utilisés depuis des décennies et, dans le cadre des protocoles de Montréal et de Kyoto et aux préoccupations relatives à la durabilité de l’environnement, suscitent un regain d’intérêt à l’échelle mondiale.
Contrairement aux fluides frigorigènes synthétiques fabriqués par l’humain, comme les chlorofluorocarbones (CFC), les hydrofluorocarbones (HFC) et les hydrochlorofluorocarbones (HCFC), les fluides frigorigènes naturels ne nuisent pas à l’environnement, ont un potentiel de réchauffement climatique (PRC) négligeable ou très faible, et un potentiel de déplétion ozonique (PDO) nul, et ne contribuent pas aux émissions de gaz à effet de serre.
Au contraire, les fluides frigorigènes synthétiques appartiennent à la famille des gaz à effet de serre fluorés dont un grand nombre a été supprimé, conformément aux règlements gouvernementaux adoptés en réponse aux préoccupations environnementales et aux effets néfastes sur les êtres vivants. La dégradation des fluides frigorigènes fluorés entraîne également la formation de l’acide trifluoroacétique (TFA), un produit chimique hautement soluble qui persiste dans l’environnement et se dépose dans les lacs, les réservoirs d’eau et les terres humides. Il pénètre le sol sous forme de pluies acides et ne peut pas être éliminé par les stations de traitement d’eau actuelles. Ce produit chimique a un effet néfaste sur les humains, les animaux aquatiques et l’environnement.
L’histoire des fluides frigorigènes naturels remonte au XVIIIe siècle lorsqu’ils existaient déjà dans la nature. Certains, comme la glace, ont été obtenus à partir de sources comme des étangs et des rivières locaux et utilisés à des fins industrielles. À l’époque, l’ammoniac et le dioxyde de carbone étaient déjà reconnus des fluides frigorigènes populaires. Dans les années 1930, face à l’augmentation des problèmes de fuite et de sécurité liés aux premiers fluides frigorigènes, les CFC – première génération de fluides frigorigènes synthétiques – ont été fabriqués et étaient à l’époque considérés comme des solutions de remplacement plus sûres. Leur développement et leur utilisation sont allés croissant dans les années 1950, date à laquelle le gaz R22 (ou Fréon) a été introduit. Ce n’est qu’au début des années 1970 que les effets néfastes des CFC sur la couche d’ozone ont été observés. S’en est suivi le Protocole de Montréal, un traité international signé en septembre 1987 et entré en vigueur en janvier 1989. Plus tard, on a commencé à utiliser les HFC comme fluides frigorigènes de substitution. Bien que leur PDO puisse être inférieur à celui de leurs prédécesseurs, leur PRC, lui, va de moyen à élevé; par conséquent, en octobre 2016, les signataires du Protocole de Montréal ont convenu de réduire leur utilisation progressivement. C’est pourquoi le regain d’intérêt à l’échelle mondiale dans la durabilité et la protection de l’environnement a ravivé l’attention pour les fluides frigorigènes naturels comme options de réfrigération viables et tournées vers l’avenir.
Le PRC représente la mesure des effets du réchauffement climatique de différents gaz à effet de serre (GES), à savoir les gaz libérés dans l’atmosphère qui retiennent la chaleur. Chaque GES a une durée de vie et un potentiel de piégeage de la chaleur dans l’atmosphère qui lui sont propres; son PRC, lui, est calculé par rapport au CO2 dont le PRC est de 1. Par exemple, un gaz réfrigérant dont le PRC est de 600 a 600 fois l’incidence environnementale du CO2.
Le PDO représente la dégradation relative causée par un gaz réfrigérant à la couche d’ozone.
Ammoniac (R-717) :
L’ammoniac, dont le PDO et le PRC sont de zéro, est l’un des fluides frigorigènes naturels les plus anciens et les plus respectueux de l’environnement. Il est utilisé dans un large éventail d’applications et de multiples industries. Il offre un refroidissement optimal à diverses températures et applications, et l’ammoniac à faible charge utilise un volume inférieur à celui des autres fluides frigorigènes. Le choix de l’ammoniac comme fluide frigorigène pour votre système optimisera l’efficacité énergétique, la récupération de la chaleur et la fiabilité. Son odeur âcre et l’installation de capteurs facilitent la détection des fuites dans le système, assurant ainsi une sécurité accrue.
Dioxyde de carbone (CO2)
L’utilisation du CO2 a connu des hauts et des bas, mais ce fluide frigorigène suscite de nouveau l’intérêt du monde entier en raison de son efficacité et de sa fiabilité. Caractérisé par un PDO de zéro et un PRC de 1, le CO2 est ininflammable, a un niveau de toxicité faible, et sert de fluide frigorigène dans de multiples applications industrielles, commerciales et récréatives. Sous des conditions de pression/température élevée, le CO2 offre une densité de gaz élevée, ce qui donne un effet réfrigérant plus important relativement aux autres fluides frigorigènes d’un quelconque autre compresseur et de très faibles baisses de température de saturation pour une chute de pression donnée. C’est la raison pour laquelle ce fluide frigorigène produit d’excellentes performances à basse température.
Autres fluides frigorigènes naturels:
Au nombre des autres fluides frigorigènes naturels, citons les hydrocarbures, l’eau, l’air et certains de ses constituants utilisés dans des applications industrielles de niche. Le pétrole et le gaz naturel entrent dans la catégorie des fluides frigorigènes à base d’hydrocarbures. Les hydrocarbures les plus couramment utilisés comme fluides frigorigènes sont le méthane, l’éthane, le propane, le butane, l’isobutane, l’éthylène et le propylène.
Le choix d’un fluide frigorigène naturel pour votre bâtiment, qu’il s’agisse d’une installation industrielle ou d’une patinoire, présente de nombreux avantages, notamment des gains en efficacité, en productivité, en fiabilité et en durabilité. La qualité de la glace de votre patinoire sera incomparable, ce qui se traduira par une riche expérience de patinage pour les utilisateurs. Qui plus est, l’utilisation de fluides frigorigènes naturels vous mettra sur la voie de la carboneutralité, réduisant votre empreinte carbone et vous permettant de mettre à contribution la chaleur récupérée. Au fil des ans, ces fluides frigorigènes sont devenus le choix de prédilection dans de multiples applications industrielles, de la transformation des aliments à la production des produits pharmaceutiques, en passant par l’exploitation minière et la fabrication. Même dans la sphère de l’énergie collective, les fluides frigorigènes naturels favorisent l’efficacité des thermopompes, grâce à leur capacité à atteindre des températures plus élevées que leurs équivalents synthétiques, à réduire les émissions et à optimiser la durabilité des agglomérations.
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Que vous souhaitiez construire un bâtiment ultramoderne carboneutre ou rénover un aréna en vue d’abandonner progressivement l’utilisation des fluides frigorigènes synthétiques à base d’hydrofluorocarbures, nous avons les produits de réfrigération et le savoir-faire nécessaires pour répondre à vos besoins, ainsi qu’une technologie personnalisable, rentable et conçue pour durer.
Les progrès en technologie et en connectivité nous permettent de mieux comprendre le fonctionnement du produit afin d’en améliorer et d’en optimiser les performances et la production. CIMCO vous propose une suite d’outils intelligents et l’expertise dont vous avez besoin pour atteindre la carboneutralité.
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